qui n'a pas connu, en son jeune temps ces amours de vacances, les plus jolies car on savait dès le départ qu'elles seraient éphémères.
on avait alors entre 17 et 20 ans, on partait pour de petits boulots, d'un mois ou deux,j'étais a l'époque mono dans une colo.Hors du contexte familial,même si a l'époque il y avait déjà des difficultées (c'est pour cela d'ailleurs qu'on partait travailler)on avait des rêves , et on y croyait.En ces temps antédiluviens la majorité était a 21 ans, loin des parents et des interdits , on transgressait allègrement ces derniers cela va de soi!naissaient alors ces amours sans lendemain,et les soirs , a la brune , par les nuits avec ou sans lune,chacun avec sa chacune partait batifoler dans les foins ou sur les plages;on fumait des gauloises en buvant du pineau(j'étais dans les charentes a la palmyre) .Septembre arrivait vite et,avec lui le temps des séparations,alors , avec sa guitare ou son harmonica, avec son carnet de chansons ou son spleen,on repartait vers nos destins après quelques petites pleurnicheries mais le coeur en couleur!
j'étais loin de me douter que ces souvenirs feraient de mon automne un dernier printemps;
Par delà les générations , j'ai pu constater que le phénomène perdure, en témoigne ma petite fille de retour d'italie:son "amour d'été" était un bel italien,un peu hâbleur sans doute mais si beau que pour 2 mois c'est supportable!
en fouinant sur les sites , j'ai retrouvé cette chanson de Barbara qui illustre si bien tout ça: