“Nous ne devons rien, nous ne paierons rien”
Dimanche 12 juin : alors que le gouvernement du « socialiste » Papandréou présente
son nouveau plan de rigueur et de privatisation destiné— conformément aux exigences
de l'Union européenne et du FMI — à « réduire les déficits publics » et à rembourser la
dette, des milliers de manifestants défilent à Athènes, pour le dix-neuvième jour d'affilée.
Sur une banderole, il est inscrit : « Nous ne devons rien,nous ne paierons rien. » C'est là
plus qu'un mot d'ordre : une perspective politique.
« Nous ne devons rien » : c'est un fait. Les déficits publics ont été et sont délibérément
creusés. En France, par exemple, ils s'élèvent à 150 milliards d'euros, qui correspondent à
100milliards d'exonérations fiscales et sociales (accordées aux patrons) et à 50milliards
de paiement des intérêts de la dette (au profit des grandes banques).Pas plus en Grèce
qu'en France, les travailleurs et la jeunesse ne doivent donc un seul centime de ces
déficits et de cette dette qui ne sont pas les leurs,mais ceux des capitalistes et des
banquiers (1).
« Nous ne paierons rien » : c'est un mot d'ordre légitime.Mais pour qu'il devienne une
réalité, encore faut-il que les organisations qui prétendent représenter les intérêts des
travailleurs agissent en ce sens.
C'est là que les problèmes surgissent.
A l'heure où nous écrivons, nous ne savons pas encore quel sort le gouvernement
Sarkozy réservera à la réforme constitutionnelle par laquelle il veut inscrire l'«
obligation de réduire les déficits publics » dans la Constitution.Ce que nous savons, en
revanche, c'est que cette « obligation de réduction des déficits publics » se retrouve dans
le programme du gouvernement,mais aussi dans les propositions du Parti socialiste et
même dans les amendements du Parti communiste. Ce que nous savons, c'est que
l'Union européenne, inquiète de ce que ses plans ne s'appliquent pas assez vite et assez
fort,multiplie les pressions pour que, coûte que coûte, les mesures de rigueur et de
destruction soient prises pour engraisser toujours davantage banquiers et
spéculateurs.Ce que nous savons, c'est qu'après la Confédération européenne des
syndicats, trois centrales syndicales françaises, l'UNSA, la CFDT et la CGT appellent à
manifester le 21 juin en revendiquant (sic !) « une réduction graduelle des déficits
publics » (2).
Nous sommes là au cœur des problèmes : graduelle ou brutale, la réduction des déficits
publics est une « revendication » des gouvernements,des capitalistes, des banquiers, du
FMI, de l'Union européenne et de la Banque centrale européenne. La revendication
ouvrière, qu'il s'agisse de l'emploi ou des salaires,des services publics, des retraites ou de
la Sécurité sociale, a pour point de départ : « Nous ne devons rien et nous ne paierons
rien. »
Aucune concession aux exigences de « réduction des déficits publics », aucun
accommodement avec les plans de l'Union européenne et du FMI ! Les droits et les
besoins du peuple travailleur et de la jeunesse doivent seuls guider la politique des
organisations ouvrières ! Tel est le sens de la campagne engagée par le POI, qui a recueilli
à ce jour 44 323 signatures, et que les développements de la situation nous font
obligation d'élargir et de renforcer.
(1) La dette publique elle-même n'a pris une telle ampleur que depuis le moment (il y a une trentaine d'années) où
les Etats ont été contraints de se financer auprès des banques…dans le seul but (avoué) d'engraisser les
spéculateurs !
(2) Communiqué commun UNSA-CFDT-CGT du 7 juin.
cet éditorial "d'informations ouvrières" me convient pas mal,car j'en ai marre d'entendre les journalistes et autres politiques nous 'seriner' que les grecs ont vécu de crédit,de magouilles et" touti quanti" non pas le peuple grec,les dirigeants oui, les banques , les grands patrons oui,le gratin en quelque sorte,mais pas les gens de la base!!!et puis y'en a marre aussi de ne jamais entendre parler de l'Islande qui elle a choisi un autre chemin:ne pas payer justement, rien aux banques sinon les nationaliser!
vous avez l'impression vous, d'avoir vécu au dessus de vos moyens avec une retraite a 1000 euros par mois,un salaire au sic,ou un mi-temps??avec tout qui augmente:l'eau, le gaz, l'électricité,l'essence,les denrées alimentaires de base!!!!!!
mais ceux qui se sucrent sur le dos des peuples ,jamais on va leur demander de rembourser ce qu'ils nous volent,les jets privés pour leur déplacement,leur frais que l'on dit de bouche et qui comprennent,des vins que jamais on ne pourra s'offrir,des mets que m^me jamais on ne pourra goûter!pendant que des enfants ne savent même pas le parfum des fraises?les milliards engrangés par certains ne vous font pas sauter au plafond????des années de smic en quelques jours,pendant que d'autres sont menacés d'expulsion pour un loyer non payé faute de moyen!!
on essaie de museler les peuples par la peur:peur des agressions, peur de l'autre qui vient d'ailleurs,peur du chômage,peur de tout,et bien moi toute seule , dans mon coin, je dis marre de tout ça,de cette oligarchie qui veut nous gouverner, s'en mettre plein les poches , et nous faire baisser la tête,il faut arrêter de diriger nos colères contre les voisins, les étrangers,les chômeurs,nos colères elles doivent aller vers cette en engeance sans scrupule,qui nous traite comme de la valetaille ,nous ne leur devons rien, et il ne faut rien payer pour eux;leur fric ils nous le doivent,c'est notre sueur,notre travail;quand la plupart des honnêtes gens auront compris tout cela , le monde pourra changer de base.
voilà pourquoi je vous ai copier/collé cet éditorial du journal "gauchiste"informations ouvrières,et pourtant je ne suis pas ce qu'on peut appeler une extrémiste de gauche , non, juste quelqu'un qui veut le justice et le bien être pour tout le monde , utopiste ??? mais non ,mais non, réaliste!!!!