refaire le monde
ce n'était que le début, et pourtant c'était déjà magnifique, le vent se déchaînait , le ciel préparait son rideau de pluie,la mer polissait ses galets,et moi, je regardais!
le tout allait s'amplifier dans la nuit, mais de mon lit je n'entendais plus que les mugissements des vagues et les hurlements du vent, j'étais bien au chaud, et je savourais ce moment éphémère et pourtant éternel!
Comme dirait Brel, et nous voilà ce soir;j'ai appris la mort de Césaria Evora,encore une grande qui nous abandonne,souvent méconnue,et pourtant aimée de quelques uns,la chanteuse aux pieds nus enchantait parfois nos soirées a l'auberge voisine.
En attendant, la fin de cette année se traîne dans une sorte de mélancolie humide et brumeuse;chacun semble baisser la tête et faire le gros dos.
Je viens de revoir ce merveilleux film que fut "la leçon de piano"palme d'or au festival de Cannes en 1993;dehors la nuit enrobe les quelques guirlandes qui essaient d'apporter leurs lumières et remplacer les étoiles.Au clocher tout près sonnent 2 heures,les volets sont fermés sur le secret des maisons,même les chiens se taissent,pas un chat , pas une fouine ni même une chouette,le silence partout!alors je m'en vais écouter tristement la chanteuse du Cap Vert,puis, lire jusqu'à plus d'heure puisque demain je peux me lever tard,alors bonne nuit a tous et rêvons du père Noël