Au 44e jour de grêve, les 7 salariés de PSA Poissy ont obtenu gain de cause. La direction de PSA leur promet de réévaluer leurs postes en fonction de leur niveau de compétence. Aucune sanction ne sera prise contre les grévistes et leurs soutiens et leurs jours de grève seront payés. Trois mois de « convalescence » leur sont aussi accordés.
Deux missions de l’inspection du travail seront aussi diligentées, pour évaluer des moyens donnés aux syndicats et ceux donnés à la médecine du travail dans la détection des risques psychosociaux.
Les 7 salariés de PSA Poissy, syndicalistes à Sud, ont donc cessé leur grève de la faim entamé le 18 septembre pour dénoncer leurs conditions de travail, le harcèlement moral et la discrimination syndicale au sein de l’entreprise.
Lire notre reportage, au quarantième jour :
Les grévistes dénoncent en particulier les conséquences de l’accord de compétitivité de PSA, signé le 24 octobre. L’analyse de Thierry Brun :
« Ils ont par leur combat prouvé à PSA, qui leur proposait de l’argent pour quitter l’entreprise, que la dignité n’est pas achetable », réagit ce jeudi le Parti de gauche. L’accord conclut ce mercredi « est une reconnaissance de fait de situations que les grévistes et leur syndicat SUD dénonçaient », ajoute le NPA dans un communiqué.