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3 janvier 2014 5 03 /01 /janvier /2014 10:41

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et oui, quelle surprise ce matin quand les syndicalistes de Roanne on relevé leur courrier , sans aucun doute c'était un poisson d'avril, oh mais en regardant le calendrier ils ont bien vu que ce n'était pas le  1 er avril, alors en guise de bonne année c'était étrange ........c'était sans doute pour bien montrer que le syndicalisme et le banditisme c'était la même chose , non mais alors !!!!

mais au fait les portiques brisés en bretagne , c'était quoi ????, vous avez entendu parler d'un procès des bonnets rouges ? euh!! suis je ignorante c'était fomenté par des patrons , alors pas touche siou plaît ;c'était bien déjà La Fontaine qui parlait d'une justice de pauvre et de riche ???--"selon que vous soyez puissant ou misérable ect...ect???"et bien voilà et cette année 2014 on en est encore là.

alors , BONNE ANNEE a tous et que le changement vienne enfin et puis tan que j'y suis voilà les paroles d'une chanson de Miossec, je n'aime pas trop la voix de ce  chanteur,mais, cette chanson est plutôt pas mal , et il en a d'autres dans la même veine , dommage pour lui , mais décidément sa voix et sa manière de chanter me crispe , alors lisez .......
C'est drôle de voir ce que nos pensées sont devenues
On était tellement de gauche
Aujourd'hui on ne sait plus
On compte les plaies, les bosses
Tout ce qu'en marche on a perdu
On se dit que de toute façon l'histoire est moche
Ce qui n'était pas gagné d'avance est désormais perdu
Alors on laisse les mains dans nos poches
Même plus envie d'avoir le poing tendu
Les illusions au fond de la sacoche
De l'étudiant que depuis longtemps on n'est plus
On ne pense plus qu'à notre poste
Là où on est prêt à se battre à mains nues
Car on pense au loyer, à la femme et aux gosses
A notre honneur et à tout ce qu'il a fallu
Comme coups bas, comme ripostes
Contre des collègues qui vous tuent
Et les nouveaux qui reluquent votre poste
Comme si ce n'était pas pour vous ce beau statut
Alors ils essayent de vous faire gicler du socle
Par les moyens les plus tordus
A essayer de vivre comme si de rien n'était
On se fait un beau jour rattraper par la marée
A essayer de vivre comme si de rien n'était
On se fait un beau jour rattraper par la marée
Et quand vous apprenez un jour pas la poste
Que de vous, de vous on ne veut plus
Vous repensez alors au cocktail molotov
Ca ne serait pas arrivé si on s'était battu
Mais c'est trop tard pour que l'on rechausse
Les vieilles idées que l'on croyait perdues
C'est désormais bon pour les gosses
Allez les enfants, foutez le raffut

 


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31 décembre 2013 2 31 /12 /décembre /2013 15:47

elle fut riche en quoi , cette année ...? en rien puisque pas grand chose ne concernait les citoyens de base.....ah oui , y avait plein de bonnes choses pour le medef, c'est a dire les patrons ;l'ANI qui leur donne des droits inespérés,des millions pour regarnir leur caisse qui n'est jamais assez pleine;et pleins de bonnes choses que notre président s'empresse de leur donner ;les pigeons qui gagnent,les ouvriers qui perdent , le smic, n'en parlons pas ,la mobilité pour ceux qui ont encore un travail,la galère pour ceux qui n'en ont pas ,les retraites houlàlàlà!!! bon je vais arrêter là, car c'est trop triste de voir tout ça sous un gouvernement de gauche .......et aujourd'hui j'ai envie d'être plutôt gai,2013 va mourir , alors vive 2014 !!!!!et que la fête commence;par contre , je n'oublie pas pour autant tous ceux qui, ce soir ,n'auront que leurs yeux pour pleurer,pas de toit, pas de repas , pas de chaleur , la misère , celle que l'on cache parfois par honte et qui pourtant devrait nous faire se révolter, nous faire crier notre colère , nous faire comprendre que seul un vote plus a gauche , et surtout pas plus a droite , peut nous tirer d'affaire.Alors que l'espoir renaisse, que les consciences se réveillent,et en attendant et beien on danse........

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29 décembre 2013 7 29 /12 /décembre /2013 21:27

celui d'annelka est pitoyable , mais en 68 aux jeux olympique de mexico , il y en a eu un de geste qui avait une autre signification, et ces athlètes là ont été punis, et oui !!!! voyez vous même

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 23:54

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c'est long comme lecture, mais tout y est expliqué, comme on ne le fera pas dans les médias!!!!! si Sapin (pas de noël)arrive a ses fins , suppression des élections aux prudhommes,c'est le souhait du medef qui voit le jour : dérégulation complète des droits des travailleurs.

Mais , la désinformation politique des gens , depuis des années fera que pas grand monde ne s'en offusquera!!!, ou alors quand ils en verrons les effets , et ce sera plus difficile de combattre ce qui sera alors déjà adopté...........

alors les cocos ? vous voulez toujours vous allier aux solfériniens ????,vous les trouvez toujours a votre goût? vous n'avez pas peur du ridicule?????

c'est désespérant! autant allez dormir pendant ce temps là, au moins j'arrête de maugréer.


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21 décembre 2013 6 21 /12 /décembre /2013 14:46

en fouinant sur les blogs anciens, j'ai vu qu'une amie virtuelle "mamannie"avait déterré un de mes anciens textes ;elle avait demandé , dans le cadre d'une page d'écriture de faire,sur son blog a elle ,quelque chose sur les petits chemins, et , 2 ans après elle m'en refait compliment; alors comme en ce moment je ne fais plus grand chose , j'ai pensé :"ah la bonne aubaine " je vais le mettre sur mon blog,;il est vrai que je les aime mes petits chemins qui ici sont appelés "des traînes"..................




ah!!! les petits chemins creux!!!


j'avais quoi? quinze ans peut être. A cette époque, l'été, mon père envoyait ses vaches dans un petit pré, il fallait comme on disait alors "les garder"car le champ était mal
clôturé.
Cela commençait, d'abord, par le départ de l'étable pour aller vers le pré.Il fallait emprunter un de ces petits chemins, profond, frais et sombre, ceux là même que George Sand appelait"les traînes" de la vallée noire.Une petite saccoche battait mes mollets nus, elle était remplie de livres,de chocolats et autres friandises,une petite bouteille de cidre coupée d'eau complétait l'attirail.

je sautillais de bonheur dans ce petit chemin, et pressais mes vaches qui , elles, avaient tendance a vouloir tout grignotter sur leur passage:feuilles fraîches des noisetiers,petits
rameaux de pommiers, herbes folles du talus jusqu'aux champignons qu'elles déterraient d'un coup de langue rose et humide.Je le trouvais bien long ce petit chemin, car au bout , tout au bout,
quand enfin apparaissait la lumière jaune et verte du pré, j'y voyais la silhouette de mon amoureux.Il venait m'y rejoindre tous les après midi, en prenant un autre de ces petits chemins creux, venant de nulle part et qui par miracle s'arrêtait pil poil dans mon champs.Après les premières retrouvailles câlines , nous posions nos chaussures pour patauger dans le petit ruisseau tout froid  de son eau claire et chantante.Souvent nous attrapions des vairons , ces petits poissons un peu transparents qui ne supportent pas la pollution,c'est pourquoi on n'en trouve plus beaucoup;

l'après midi  nous semblait trop courte,vous pensez, quel bonheur a quinze ans de pouvoir embrasser a sa guise son petit ami sans avoir a se cacher !la séparation du soir nous consternait, mais l'espérance du lendemain nous donnait des ailes!mes parents se sont ils jamais doutés de ces rendez -vous ?ils devaient pourtant bien trouver bizarre mon air tellement joyeux quand je partais en sifflant dans ce chemin.Cela dura tout un été, ce fut merveilleux; a la rentrée scolaire je partis le coeur lourd vers mon lycée,mon copain rejoignit le sien a l'autre bout du département.

quelques lettres furent échangées, quelques poèmes aussi sur ces "traînes" du berry et les amourettes qui s'y cachent.C'est justement a cette époque que Lény Escudéro chantait:

pour une amourette qui passait par là

-un jour deux peut être , longtemps quelques fois

pour une amourette qui passait par là

j'ai perdu la tête et puis me voilà!

Moi, je n'avais pas perdu la tête, mais l'été suivant, plus de chemin , plus de copain,le pré était bien clôturé et les vaches se gardaient toutes seules.Daniel, puisque c'était son nom a
pris un autre chemin que le mien............,il est décédé il y a quelques années, on ne s'est jamais revu, et , j'ai pleuré quand une amie commune m'a dit:-"tu sais , il ne t'a jamais oubliée"..........

On a la chance par ici d'avoir encore beaucoup de ces chemins creux,et, souvent je pense avec malice a tous ces petits amoureux qui doivent s'y cacher l'été de leur quinze ans

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15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 12:18

100 2107 couchée tard, levée tard , le bonheur en quelque sorte , la vie comme je l'aime.En regardant par ma fenêtre je voyais ça, la photo ci contre!,un soleil rasant avec une lumière froide, des herbes rigides sous leur mante de gelée blanche,et des arbres a moitié dépouillés tendant vers le ciel leurs branches comme pour implorer ce ciel vide.En fond sonore j'ai Barbara qui clame sa désespérance dans "le mal de vivre" fichtre que je l'aime cette chanteuse , je vais l'écouter pendant plus d'une heure,elle me fera voyager de "septembre" a "nantes" en passant par 'gottingen"elle m'emmènera avec "pierre" visiter "rémusat"en revenant de la "gare de lyon".

Au loin résonne le fusil d'un chasseur, va -t-il tuer ce joli petit renard roux qui danse le soir en haut du pré? j'espère que non !éh!!, chasseur inconnu , un renard ça ne se mange pas !! il mange peut être quelques poules de ci de là , mais , faut que tout le monde vive ,et puis c'est la chaîne alimentaire !

Certains de mon entourage me disent :"tu ne rouspètes plus ?"

oh que si , même si je l'exprime moins , je râle encore ,toute seule en tournant en rond comme un ours en cage dans ma maison douce et chaude.

un exemple ??ce matin , aux infos , un quelconque pdg , des sanglots dans la voix , adjurait ses "collaborateurs "d'être plus compétitifs pour la sauvegarde de leur boulot!!! vous avez bien entendu , "ses collaborateurs "" oui oui , c'est le nouveau vocabulaire qui aide a faire passer toutes les saloperies de ces gros pleins  d'euros ou de dollars au choix!!comme s'il pouvait y avoir entre un patron du cac40 et des ouvriers qu'il ne rencontre jamais , une quelconque collaboration, c'est se foutre de la gueule des gens .je hais ces raccourcis de langages qui font un amalgame entre les exploiteurs et les exploités;on parle de charges pour des cotisations sociales que souvent en plus ces requins ne paient même pas;on ne licencie plus , on "dégraisse" ah , c'est certain , les" sans travail" ne vont pas engraisser , ce n'est pas avec ce qu'ils vont toucher qu'ils auront des repas  comme ceux de ce pauvre patron qui n'arrive plus a payer ses actionnaires, lui même en étant le principal.On entend aussi parler "d'arrêt de travail", mais non non espèce d'ignare , c'est d'une grève qu'il s'agit,c'est une revendication , un mécontentement exprimé par des ouvriers en colère , pas un arrêt de travail pour musarder!!

y'a aussi cette mascarade de "remise a niveau "  a niveau de quoi ???on enlève aux travailleurs ce pour quoi ils avaient passé leur vie , et on voudrait qu'ils se "remettent " a étudier de nouvelles technologies qui ont contribué a les pousser dehors,et pour aller où en plus ??les usines les unes après les autres mettent la clé sous le paillasson pour aller ailleurs pressurer des gens dans la misère  qui accepteront les pires conditions pour quelques piécettes;après ça on va nous bassiner avec de l'humanitaire,mais que les gouvernements , les états redeviennent ce pour quoi on les met en place, c'est a dire gérer les affaires publiques pour le mieux être de tous et pas de cette finance assassine.

encore un truc qui me met hors de moi , on tape a bras raccouci sur les fonctionnaires , ces fainéants , ces galeux toujours malades ou en vacances , et beaucoup sans réfléchir s'engouffre là dedans: vous imaginez une république sans agents de l'état, vous vous voyez payer vos impôts a une entreprise privée , vous vous imaginez revenir au temps de l'école payante et confessionnelle,cette école là , si l'on n'y prend garde  elle revient au galop! et alors il faudra payer pour la bonne soeur redevenue instit ?,apporter comme aux temps anciens sa bûche pour le chauffage de l'école? plus de CHU , que des cliniques privées où n'accéderont que les nantis , pourquoi pas revenir aux grandes salles communes où seront soigner les indigents?? et pendant ce temps là les riches sont encore plus riches, et méprisent le bas peuple , et pourtant!!! si ce" bas peuple"(pas de mépris dans ce terme oh non) voulait comprendre que la force est de son côté pour le peu qu'il veuille bien réfléchir et faire passer "l'humain d'abord"pour le peu qu'il veuille bien regarder le programme d'une certaine marine et comprendre qu'elle ne veut rien de bien pour eux puisqu'elle fait partit de ces richissimes ,au parlement européen elle vote toutes les lois les plus scélérates , celle qui mettent les peuples a genoux.

Voyez bien que je râle encore  pendant ce temps là, le soleil brille au dessus du toit de l'auberge voisine;il a libéré les herbes de leur étui de gel,les oiseaux s'ébrouent sous ses minces rayons,et, mélusine ma petite minette guette la souris qui osera sortir de son trou croyant aller vers la lumière .

 Elle tombe justement bien Barbara qui chante "perlimpinpin"-"car un enfant qui pleure qu'il soit de n'importe où est un enfant qui pleure!", et c'est bientôt leur fête aussi  aux enfants de n'importe où!!!!qu vont ils trouver dans leurs galoches là bas en palestine???

que, malgré tout, ce jour vous soit agréable 

 

 

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 23:03

france inter lui rendra peut être un hommage , pour le dédommager , d'avoir été viré lui aussi en 2008..........pollen vous en souvient il??? les francofolies seront en deuil , jean louis Foulquier est mort aujourd'hui a 70 ans .

tous les jeunes talents sont aujourd'hui orphelins , les Lavilliers , Renaud,et combien d'autres lui doivent un peu de leur succès ;il a merveilleusement contribué au maintient de la chanson française , celle que j'adore , avec des textes , de vrais textes, des voix , de vraies voix......  c'est lui aussi , calogéro, cali et miossec, la relève de cette chanson là......

En tout cas , sa voix a lui , résonnera longtemps dams mes oreilles, en souvenir de mon oreille collée au transistor pour écouter Pollen.

c'était le 24 avril 1986 dans pollen , rencontre avec bernard lavilliers.........


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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 00:06

Jeudi 5 décembre 2013. Nelson Mandela est mort. L’homme est devenu une icône, un symbole unanimement célébré à travers le monde. Et pourtant… Qui se souvient des décennies où la France, de Charles de Gaulle à Valéry Giscard d’Estaing, coopérait avec le régime de l’apartheid  ? Qui rappelle qu’Amnesty International ne l’avait pas adopté comme prisonnier de conscience parce qu’il ne rejetait pas la violence  ? Et qu’il fut un «  terroriste  », dénoncé comme tel par le président Ronald Reagan et Mme Margaret Thatcher, parce qu’il savait que la violence faisait partie des armes des opprimés pour renverser l’oppresseur.

 

la mémoire est tellement sélective!!!!,et voici un grand moment quand il arrive sur la scène où chantait johnny clegg, le zoulou blanc!

 

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 10:25

un homme une voix avait-il dit, on ferait bien de s'en inspirer.......et des tas d'hypocrites vont oser pâlabrer autour de son cercueil......... et puis aussi

« En faisant scintiller notre lumière, nous offrons aux autres la possibilité d'en faire autant. »

nelson Mandela

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 19:52

je pense fortement que l'amérique latine est entrain de nous montrer le chemin!

http://blogs.mediapart.fr/blog/benjamin-sourice/031213/argentine-la-population-se-souleve-contre-la-mega-usine-de-mo

Argentine, la population se soulève contre la « méga-usine » de Monsanto

manifestation à Cordoba, Argentine, septembre 2013manifestation à Cordoba, Argentine, septembre 2013

Monsanto annonçait en juin 2012 la construction en Argentine de sa plus grande fabrique de semences de maïs transgéniques (OGM) d'Amérique Latine. Le pays, déjà deuxième producteurmondial d'OGM, est en passe de devenir un exportateur de semences GM bon marché. Sur le terrain, le bras de fer entre les habitants et la firme devient des plus musclés.

L'endroit choisi pour ce projet de « méga-fabrique » se nommeMalvinas Argentinas dans la proche banlieue de Cordoba, une ville entourée de soja GM et dont les habitations sont régulièrement soumises à des fumigations intempestives. Face au mutisme des autorités qui cautionnent le projet, des associations de défense de l'environnement, des organisations sociales, et des habitants bloquent désormais l'accès au chantier depuis fin septembre 2013.

Rapidement après l'annonce du projet, l'Assemblée des Habitants de Malvinas en Lutte pour la Vie s'est constituée à l’initiative de mères de familles et de résidents fatigués de subir cette pollution quotidienne. Les habitants ont vainement réclamer des informations à la municipalité et au gouvernement provincial.

En novembre 2012, l'Assemblée a commencé à exiger que la population de Malvinas Argentinas puisse se prononcer par référendum. Le maire Daniel Arzani et le gouverneur José Manuel de la Sota ont à nouveau refusé l'initiative. Les habitants exigent également le respect de la Loi Générale de défense de l'environnement qui oblige la réalisation d'une étude d'impact environnemental, mais faute d'avoir été réclamée par les autorités, Monsanto s'est affranchie sans difficulté de cette contrainte.

Occupation et résistance
Le 19 septembre 2013 un festival populaire, un « Printemps sans Monsanto », se tenait sur le site marquant le lancement d'une opération de blocage qui dure depuis deux mois. Depuis, les entreprises de construction avaient retiré leurs machines et les ouvriers ne se rendaient plus sur le site. Mais face à la résistance qui s'installe, Monsanto cherche à intimider les leaders locaux et menace de traîner en justice les habitants participant à l'occupation.

Le 31 octobre dernier, Monsanto a accusé Sofia Gatica de l'organisation des Mères de Ituzaingo et Eduardo Quispe, de l'Assemblée de Malvinas Argentinas, de « porter atteinte à la sécurité publique » en raison du blocage, tout en dénonçant de supposés « actes de violence contre le personnel » du chantier. En 2012, Sofia Gatica recevait le prix Goldman Environmental Prizepour son combat des mères argentines contre les pollutions agrochimiques affectant la santé des enfants. Les avocats de Monsanto accusent ces militants d'occuper illégalement le terrain, ce qui, selon le code pénal argentin pourrait leur valoir des peines de prison allant jusqu'à trois ans et de lourdes amendes au civil pour préjudices économiques.

Dernier rebondissement marquant une détérioration du conflit, le 28 novembre au matin, un groupe d’environ 60 « gros bras »s’est présenté sur le site pour saccager le camp. Les militants ont dénoncé la participation du délégué d'un syndicat de la construction (UOCRA), des engins de chantier et des camions étant par ailleurs immobilisés sur le site depuis plusieurs jours après une première tentative de déloger les occupants. 

Un mouvement qui prend de l'ampleur
Deux enquêtes d'opinion révèlent que 63,2% des argentins sont contre l'installation de la multinationale dans la province et 66,8% soutiennent le mouvement de résistance des habitants. Trois universités nationales ont également dénoncé publiquement la légalité de l'installation de Monsanto. Les professeurs de droit de l'Université Catholique, celle de Rio Cuarto (UNRC) et celle de Cordoba ont soulignent le fait que la construction ait été autorisée sans la réalisation préalable d'une évaluation d'impact environnemental ni consultation publique, deux dispositions pourtant obligatoires. Elles ont également rappelé l'existence d'un « principe de précaution argentin », des mesures de protection devant être prises lorsqu'il y a des risques sur la santé publique et l'environnement. 

Depuis, la grogne s'étend dans la province voisine de San Luis et reçoit un soutien grandissant dans la capitale. « Monsanto promeut un modèle d'agriculture industrielle, elle fait déboiser des milliers d'hectares pour y semer ses cultures transgéniques de maïs et de soja pour en tirer des graines, elle y fait régulièrement pulvériser des produits hautement dangereux pour la santé durant le cycle de culture, sans le consentement de notre communauté »,a dénoncé l'Association Paysans de la Vallée Conlara, réunissant les familles rurales voisines d'une autre usine de l'entreprise.

Pour les paysans argentins, « ce modèle n'a pas crée d'emplois, il ne produit pas d'aliment pour notre région et menace notre santé », ils dénonçent également les fumigations à proximité de leurs maisons, dont les effets terrifiants ont été démontrés par une enquête récente d'Associated Press. Au pays des soyeros tout puissant, tenant la presse et la politique, la population argentine a décidé d'affronter Monsanto sur le terrain, ils auront besoin de soutien !

Source : Dos meses de bloqueo, Dario Aranda, Pagina12, 23 novembre 2013.http://www.pagina12.com.ar/diario/sociedad/3-234192-2013-11-23.html

Manu Chao et Marie Monique ont apporté publiquement leur soutien à cette occupation fin novembre 2013

 

 

 

Marie Monique Robin, mi novembre 2013Marie Monique Robin, mi novembre 2013 © http://www.arte.tv/sites/fr/robin/2013/11/19/moissons-de-medailles-en-argentine/


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